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Open Sky, la réponse de Jean Leonetti est insuffisante et pleine de contre vérités

Jean Leonetti a répondu à notre lettre ouverte sur le projet OpenSky.

 

Sa réponse est une fin de non recevoir, mêlant contre-vérités et approximations.

 

Comme nous l’avions annoncé précédemment, nous lancerons donc prochainement un référendum citoyen sur ce sujet, et continuons nos actions afin de faire connaître au plus grand nombre ce projet et ses impacts désastreux.

 

Vous trouverez, dans la suite de cet article, la réponse de Mr Leonetti, accompagnée de nos commentaires (en italique)

 


 

Conformément à la loi, en 2019, la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA) exercera pleinement sa compétence sur les « Zones d’Activités Économiques ». Il m’apparaît important, dans ce contexte, de faire le point sur les projets de développement économiques de Sophia Antipolis, et en particulier Open Sky.

 

Pour mémoire, je rappelle que j’ai souhaité en 2007, avec le soutien de la CCI, qu’un Schéma Départemental d’Urbanisme Commercial soit mis en place dans les Alpes Maritimes, afin de trouver un équilibre à l’échelle du département concernant l’implantation des nouvelles surfaces commerciales. Ce Schéma Départemental d’Urbanisme Commercial 06 n’a jamais vu le jour, faute de consensus.

 

La Ville de Valbonne a, en tant que maître d’ouvrage de la ZAC des Clausonnes, secteur identifié comme secteur à vocation économique et commerciale, proposé un projet d’environ 150 000 m² de plancher, séparés en deux secteurs : « Open Sky » pour environ 100 000 m², et le secteur 2 composé d’environ 50 000 m² de bureaux ou d’activités artisanales ou semi industrielles.

 

La Ville de Valbonne a alors mené toutes les démarches réglementaires nécessaires à l’élaboration de ce projet : enquêtes publiques, passage en Commission Départementale d’Action Commerciale (obtenue à l’unanimité), dossier Loi sur l’eau, obtention puis mise en œuvre d’une Déclaration d’Utilité Publique, etc… Elle a délivré le permis de construire pour ce programme le 4 novembre 2016. Toutes ces démarches sont désormais purgées de tout recours.

Dans le cadre la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA), en Mai 2017, le préfet vous informe de la priorité donnée à l’implantation d’une gare SNCF dans le secteur des Clausonnes, solution qui présenterait l’avantage de ne pas avoir d’impact environnemental négatif sur le territoire de la CASA et sur le village de Biot en particulier. II indique que la réalisation de ce projet induit la mise en oeuvre d’une nouvelle déclaration d’utilité publique.


Une telle procédure, qui n’a pas été mise en oeuvre par la CASA, constitue une occasion manquée de stopper ce projet au nom de l’intérêt général.

 

Au contraire, un nouvel emplacement pour la gare a été étudié, qui n’empêchera pas la Compagnie de Phalsbourg de déployer Open-Sky. Ensuite, la procédure d’adjudication du projet de Trois Moulins est rouverte à de nouvelles candidatures, permettant à la même Compagnie de Phalsbourg d’être sélectionnée pour le projet Ecotone, en proposant de payer 44 Millions à la Ville d’Antibes, des terrains qui n’avait été estimés qu'à 8 Millions. 

Il est donc tout à fait surprenant que l’on sollicite la CASA pour un moratoire sur un projet connu depuis plusieurs années, après la purge de tous les recours et qui n’a suscité à l’époque aucune contestation. Ce moratoire est par conséquent impossible juridiquement.

La contestation ne date pas d’hier. En 2016 la consultation publique faisait déjà état de 41 avis défavorables (sur 52) dont 4 associations, 6 élus, et le Maire de Mougins. La pétition a été lancée à l’occasion de l’enquête publique il y a 3 ans. Elle dépasse 10.000 signatures depuis 2 ans et vient de passer la barre des 15 000 signatures. Lors des réunions d’information sur le PLU de Valbonne, une réunion publique d’information pour Open Sky a été demandée et promise - promesse jamais tenue.

Rien n’est impossible: nous ne doutons pas des pouvoirs de la CASA sous la pression massive des usagers de Sophia. Nous avons aussi conscience qu’un arrêt de ce projet coûterait aujourd’hui cher à la collectivité, en indemnités. C’est une responsabilité qui portera sur les élus locaux et leur aveuglement / surdité face à la démesure d’un tel projet et une opposition démocratique unanime.

Nous notons par ailleurs que la CASA à réalisé une belle plus-value en vendant pour 44 Millions, les terrains pour Ecotone à la Compagnie de Phalsbourg (même promoteur que celui d’Open Sky). Cette somme pourrait en partie être utilisée pour indemniser la Compagnie de Phalsbourg afin de renoncer à Open-Sky, sans le faire payer aux Antibois par leur impôts.

Pour replacer ce projet dans le contexte plus général du développement de Sophia Antipolis, il est important de rappeler que la technopole a été fondée à l’origine sur un principe d’aménagement de 2/3 d’espaces verts et d’1/3 d’espaces minéralisés.


Plus récemment, en 2009, a été élaborée la stratégie « Sophia 2030 », sous le contrôle du Ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire dirigé à l’époque par Jean Louis BORLOO, afin de renouveler l’ambition, alors en relative perte de dynamique, de la 1ère technopole européenne. L’aménagement des Clausonnes faisait partie, avec les autres zones desservies par le bus-tram, des projets structurants identifiés et devant être menés à bien, notamment en raison de sa situation d’entrée de Sophia particulièrement peu attractive, due à la présence de nombreux bâtiments désaffectés et d’activité polluante dans un site ne disposant de quasiment aucun espace vert.

La seule activité polluante est la cimenterie qui est en train d’être déplacée, et pour laquelle une colline en bordure du Parc de la Valmasque a été sacrifiée. En déplaçant de 500m cette usine à Béton, vous déplacez une source de pollution, sans la réduire.

Imgur

Par ailleurs, 15 hectares de forêts, des espaces vert, ont été défrichée en Mai 2016 ! La carte ci-dessous illustre l’ampleur des destructions de forêts

En matière de pollution, rappelons qu’ à Antibes, la pollution aux particules fines (PM10) n’est plus mesurée depuis 2013, date à laquelle elle était considérée comme deuxième ville la plus polluée de France aux particules fines …

  • En 2007, des capteurs PM10 ont été mis en place à Antibes.
  • En 2012, un rapport montre qu’ Antibes est la deuxième ville la plus polluée de France en particules fines.
  • En 2013, les capteurs PM10 ont été retirés.

Rappelons que AirPaca, qui réalisait ces mesures, est financée par les collectivités locales.

Comme nous l’évoquions dans notre lettre, nous ne nous opposons pas par principe à l’aménagement de cette zone mais dénonçons :
• Le gigantisme du projet, sans aucun rapport avec l’esprit initial de Sophia Antipolis
• Un projet qui ne répond en rien aux attentes des usagers et attire une marée de circulation dans un secteur déjà saturé
• L’artificialisation inutile des sols, délétère à tous les niveaux: empreinte carbone, inondations, cadre de vie, pollution

Le Ministère mettait par ailleurs les terrains de l’Etat à la disposition de ce développement (Fugueiret).

 

Enfin, en 2017, la maîtrise d’ouvrage de la ZAC des Clausonnes a été transférée de plein droit de la Ville de Valbonne à la CASA, en vertu de l’application de la Loi NOTRe. La CASA a désormais la responsabilité de gérer les espaces économiques sur le territoire de l’agglomération et donc le projet des Clausonnes. Devenu maître d’ouvrage de la ZAC des Clausonnes, la CASA a sollicité la modification du programme « Open Sky », afin de réduire significativement sa part commerciale et
d’améliorer encore son environnement.

Cette limitation n’est pas le fait de la CASA, mais a été imposée par le préfet.

Les discussions avec l’opérateur sont positives en la matière, et ce projet, véritable lieu de vie, accueillera désormais en remplacement des surfaces ainsi gagnées, un complexe de type « palais de la découverte du numérique » accessible à tous. Il est évident qu’en raison des événements d’octobre 2015, ce projet bien que ne faisant pas partie du bassin versant de la Brague, disposera d’équipements hydrauliques importants permettant une rétention bien supérieure à celle aujourd’hui existante sur le site.

C’est faux. Le site de la ZAC est en plein cœur du bassin versant de la Brague :

Par ailleurs, nous n’avons trouvé trace d’aucune étude hydrologique dans le permis de construire (est-ce légal?).

 

Apres les événements d'octobre 2015, nous ne pouvons nous contenter d’une simple déclaration de bonnes intentions sur un sujet aussi grave touchant à notre sécurité.

J’ai également amendé la stratégie Sophia 2030, en coordination avec le Préfet du département et les élus, afin de limiter fortement les nouvelles surfaces créées et d’exclure tout nouveau projet commercial. Ainsi, les programmes immobiliers prévus subissent une réduction significative des surfaces bâties :

  • 40 000 m² vont être construits aux 3 Moulins (Ecotone, composé strictement de bureaux) au lieu des 150 000 m² prévus
  • 20 000 à 25 000 m² vont être construits au Fugueiret au lieu des 150 000 m² prévus dans le cadre du programme de la « Cité du savoir » (siège de la CASA, business Pôle…)
  • Abandon, en accord avec la Ville de Valbonne et du Préfet, du projet d’aménagement prévu historiquement aux Cistes au profit de son classement en zone naturelle (85 000 m² de surface de plancher) et de Font de l’Orme 2, (entre 25 000 et 50 000 m² de surface de plancher) au regard de son intérêt écologique essentiel.
    Ce sont ainsi plus de 350 000 m² de surface de plancher en réduction par rapport aux projets de 2009 qui avaient pourtant été approuvés.

Sur les 350 000 m² de surfaces de plancher annoncées en réduction, plus du tiers sont le fait du refus du Préfet de défrichement du Fugueiret, zone entièrement boisée. [commentaire de la CAPL]

 

De plus, les zones des Cistes et du Fond de l’Orme n’ont jamais été comptabilisées au titre des m2 dans les projets Sophia 2030, et vous ne comptez pas les 60.000 m2 de projets sur la zone de Saint Philippe. Ainsi, tout au plus avez vous renoncé à 250 000 m2 sur les 500 000 initialement prévus.

 

Le fond de l’Orme sera classé en compensation du projet Diagana, qui sacrifiera 5 hectares de zones naturelles humides, et les Cistes en compensation de tous les projets à venir sur Valbonne (Peidesalle, Les Bourelles, Pre-du-Bâti, Air-France, Villebruc-Macaron, etc … plus de 100 hectares de forêts seront détruits). Malgré les effets d’annonce, nous assistons bien au grignotement du peu d’espaces encore naturels restant dans notre région.

Parallèlement la CASA favorise les projets de réhabilitation d’immeubles vétustes de Sophia Antipolis, ne répondant plus aux normes actuelles en matière de développement durable et d’énergie pour permettre l’accueil de nouvelles entreprises sans avoir recours à des constructions nouvelles.

Notons que des chantiers à l’abandon pourraient être finalisés en résidences pour étudiants ou bureaux (au dessus des Terrasses de Sophia), plutôt que d'engager de nouveaux chantiers.

Afin d’accompagner la forte croissance et l’attractivité de Sophia Antipolis la CASA a déjà réalisé des investissements majeurs dans les infrastructures et développe un programme de nouveaux modes de déplacements pour 203 millions € répartis de la façon suivante :

  • Bus-tram pour plus de 170 millions € avec mise en œuvre partielle fin 2019
  • Infrastructures routières dans le secteur des Clausonnes représentant environ 30 millions € (dont plus de 21 pris en charge par l’opérateur) ;
  • Développement des pistes cyclables et promotion et développement du covoiturage pour environ 3 millions €
  • Mise en place de plate-forme intermodales

Justement, tous ces efforts seront totalement anéantis par la marée de trafic provoquée par Open Sky : 23.000 mouvements par jour d’après le permis de construire. Soit le doublement du trafic de la route du Parc. En comparaison le bus-tram permettra au mieux une réduction de 1500 véhicules par jour. soit 15 fois moins ! 170 millions d’euros partis en fumée.

 

Sans compter la forêt du Fugueiret défigurée pour rien. C’est précisément ce que nous dénonçons : une accumulation sauvage de projets sans aucune coordination ni vision d’ensemble.

 

Les études au PC d’Open Sky montrent que, malgré les (30 millions de) travaux routier prévus sur cette zone, le trafic restera globalement saturé, forçant les usagers à se déporter sur d’autres itinéraires, eux aussi déjà congestionnés.

Tous les aménagements prévus permettront de maintenir plus de 90% de la surface de la technopole en espaces verts. La totalité des surfaces minéralisées (routes, parking, bâtiments y compris l’ensemble des nouveaux programmes prévus à ce jour) sera quant à elle limitée à environ 10%, soit beaucoup moins les 33 % prévus dans le concept initial de Sophia Antipolis.

Nous avons fait reprendre cette étude par un ingénieur de Sophia, expert en cartographie, basée sur les données OpenStreetMap. Il a mis en évidence que ces 10% ne prennent pas en compte les aménagements autour des bâtiments et les golfs, augmentant les surfaces aménagées à près de 650 hectares. Ce qui est d’ailleurs confirmé par le Symisa: “Sur une surface totale de 2.405 hectares, 867 sont aménageables en ZAC dont 133 non mis en œuvre.” C’est ainsi plus de 33% de la surface de Sophia qui est déjà aménagée, le reste étant déclassé au fur et à mesure des révisions de PLU réalisée à l’occasion des projets. Nous publierons bientôt cette étude sur notre blog.

En ce qui concerne la Ville d’Antibes, depuis plus de 20 ans, je n’ai autorisé en périphérie que des programmes de modernisation ou de transformation de commerces existants (Darty, Castorama, Decathlon…) et refusé toute implantation de cinéma. A l’inverse, j’ai mis en œuvre le projet Marenda Lacan dans le cœur d’Antibes, conciliant commerce de proximité, habitat et cinéma haut de gamme qui est un vecteur majeur pour le commerce de centre-ville.


Je constate que pendant cette période, des surfaces commerciales se sont implantées à l’Ouest du département (plus de 90 000 m² à Cannes / Mandelieu, 36 000 m² à l’échangeur Cannes / Le Cannet) ou au sein de la Métropole de Nice(150 000 m² à Cap 3000, 70 000 m² à Polygone Riviera), et que des projets de plusieurs dizaines de milliers de m² dans ce domaine, continuent à être programmés dans notre Département.

Sur ces points, nous retranscrivons ici un démenti de la CAPL :

La CAPL (ou ses communes membres avant 2014) n’ont créé sur leur territoire que 35 965m² de surfaces commerciales de plus de 300 m² (celles qui nous intéressent, excluant les petits commerces de centre-ville) entre 2004 et 2018 quand la CASA en construisait 58 778 m² ! L’argument du gel des surfaces commerciales depuis 20 ans par la CASA et de la hausse de celles de la CAPL de 126.000 m² ne tient donc pas.


En stock, tous formats de commerces confondus, à date, la CAPL et la CASA comptent environ les mêmes volumes de surfaces commerciales (à 9500 m² près) : 321 936 m² pour la CAPL contre 312 426 m² pour la CASA.

 

Cependant, la CAPL n’a, en ce qui la concerne, aucun gros projet de création ou d’extension commerciale. La CASA, en revanche, à plusieurs dizaines de milliers de m² commerciaux en construction ou en projet (OpenSky, extension Carrefour, etc.). L’argument du « rattrapage » ne tient donc pas.
Quant aux très grandes surfaces (>2000 m²), elles ont augmenté en volume de m² occupés de +35% sur le périmètre de la CAPL en 15 ans. Dans le même temps, celles-ci explosaient de +60% sur la CASA !

 

La CASA, ces 15 dernières années, a construit des très grandes surfaces (supérieures à 2000m²) à un rythme effréné, très supérieur à celui de la CAPL, alors même que le point de départ était quasi-similaire. Or, ces surfaces de très grande ampleur s’inscrivent typiquement dans des centres commerciaux ou des zones d’activité de périphérie, déshumanisées. Ce sont ces surfaces-là qui constituent la plus grande menace pour le commerce traditionnel. Et, en la matière, la CASA prend beaucoup d’avance.

Pour conclure mon propos, je tiens à rappeler ici ce qu’est devenu Sophia Antipolis en 10 ans. En matière d’emplois, environ 10 000 emplois ont été créés. En matière de rayonnement international, de très nombreux labels d’excellence ont été obtenus. Récemment, la technopole a par exemple été labellisée par un jury international « Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle » aux côtés de Paris, Grenoble et Toulouse, ce qui augmente encore son attractivité. L’Université Sophia Tech a été construite en 2011.

Ce qui fait le succès de Sophia est justement ce cadre exceptionnel. Cadre que l’accumulation de projets de bétonnage menace directement. Le projet OpenSky est en rupture totale avec la destination, la culture et l’architecture de Sophia. Les sophia antipolitains ne souhaitent pas vivre à Paris-La-Défense. Le trafic catastrophique entache déjà largement ce cadre de vie.

Cette situation enviable permet l’accueil de projets exceptionnels. Ainsi, le projet Ecotone, projet écoresponsable créé par Jean Nouvel, accueillera sur le site des 3 Moulins des bureaux dédiés aux entreprises majeures du numérique et l’antenne de la Station F de Xavier Niel.

Rajouter le préfixe “éco” à une montagne de béton ne le rend pas écologique pour autant. Mr Estrosi a déjà épuisé ce subterfuge avec l’éco-vallée.

 

Combien de consommation d’eau pour “verdir” en plein été le bâtiment Ecotone tel que décrit dans les plaquettes de présentation, ainsi que le lac artificiel d’eau potable prévu à Open-Sky ?

Il est donc nécessaire d’accompagner l’immense succès de Sophia Antipolis dont nous devons tous nous féliciter et qui bénéficie au département dans son ensemble. En 2019, à l’heure des 50 ans de la technopole, le projet de Sophia Antipolis s’inscrit dans une ambition forte et un développement maîtrisé et accompagné.

 

Je souhaite par conséquent que cette démarche responsable et transparente soit suivie sur l’ensemble de notre territoire. J’ai souhaité porter tous ces éléments objectifs à votre connaissance afin que vous disposiez d’informations fiables. Je suis à votre disposition pour apporter à ceux qui le souhaitent des informations complémentaires.

 

Je vous adresse mes plus cordiales salutations.

Vous ne portez aucun nouvel élément à notre connaissance. Open Sky reste un projet dénué de sens à Sophia, aux conséquence désastreuses à tous les niveaux. Nous continuons à faire grossir la mobilisation nécessaire à son arrêt.

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Delpuech (dimanche, 03 février 2019 17:00)

    Leonetti détruit complètement notre site bientôt plus de foret merci

  • #2

    Cotto (lundi, 04 février 2019 08:32)

    Une catastrophe